dimanche 3 juin 2007

Le dimanche, il n'y a pas grand chose à faire...













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A toutes les mamans qui n'ont pas honte
de leurs enfants encore gagas à 22 ans:

Bonne fête !

jeudi 3 mai 2007

Funk Pop A Roll

Chouette clip vidéo, chouette chanson.

jeudi 8 mars 2007

Pourquoi...

...ces idiots de papillons de nuit ne sortent pas la journée puisqu'ils aiment tant la lumière?!

mardi 13 février 2007

Goodbye Toulouse


*Non, je ne veux pas lâcher*
La grosse dame toute rose se trouve sur mon chemin, elle aussi cramponnée au bord de la piste de patinage. Il faut que je passe:" Pardon Madame, excusez moi! Chui vraiment désolée!" Je l'entoure de mes bras pour ne pas tomber et pouvoir la dépasser. Je tourne la tête. Sa mine interloquée m'indique clairement que mon geste n'était pas de son goût. Je vais avoir droit à un chapelet d'insultes. Un rire aïgu retentit sur ma droite: Ingrid a assisté à la bourde et s'amuse de ma maladresse. Je déculpabilise... Tant pis pour la grosse dame, ce n'était pas si catastrophique... Et puis... il ne faut pas rester en travers du chemin de quelqu'un qui n'a jamais patiné!

*****

"Je n'ai jamais fait de patin à glace. J'aimerais bien essayé, ça doit être marrant.
- Ouais, c'est cool le patinage! Ca fait longtemps que j'en ai pas fait. C'est une trop bonne idée! Ca te dit qu'on aille en faire demain?"
Derrière nous, la porte du balcon donne sur un appartement chaleureux que l'artisanat mexicain agrémente avec goût. Les voix d'une dizaine de convives s'élèvent pour encourager Jack dans sa danse innomable sur du Daniel Waro. Un américain qui danse sur du maloya, ça laisse toujours un peu...... C'est inqualifiable!
L'air est frais dehors. J'inspire profondément et un sentiment de sécurité et de normalité m'envahit. Je suis à ma place, parmi ceux qui savent et qui comprennent. Je suis moi-même: je respire!
Tous ceux que je voulais revoir -et même ceux que je n'attendais pas- sont là. Sauf peut-être...
Je n'ai pas réussi à convaincre Emilie de nous rejoindre.

*****

La ville, rose. Nos retrouvailles, roses. L'appartement, la chambre d'amis, Laurent, les chats, roses. Du rose! Du rose partout!
Le réveil sonne. Je m'asseois au bord du lit. Je ne suis pas à Lyon. J'ai un peu de mal à réaliser.
*Comment ai-je atterri chez Ingrid? Ah! oui! Un excés de ras-le-bol m'a fait prendre un ticket pour Toulouse...*


Merci, Ingrid et Laurent, de m'avoir recueillie (c'est bien le mot) et de m'avoir fait passer ces moments formidables.

dimanche 11 février 2007

Jem

Ingrid + Freebox + Youtube = Mauvaise idée

Tous mes non-remerciements pour avoir ajouter à la liste déjà suffisament longue de mes petites manies le visionnage de cette vidéo, très chère.

mardi 23 janvier 2007

Au suivant!



Parce qu'ils sont là depuis qu'on est né, parce qu'en grandissant on en entend toujours parler, il y a des gens dont on croit qu'ils ont toujours été et qu'ils ne cesseront jamais. Et puis un jour, Dieu décide de jouer au jeu de massacre et en à peine trois mois dégomme Philippe Noiret, James Brown, Saddam Hussein et l'Abbé Pierre. Bons ou mauvais, là n'est pas la question, car tous ces hommes ont une chose en commun : leur permanence. Ce sentiment qu'ils sont éternels, qu'ils viennent de la Nuit des Temps et que même aprés nous, ils continueront.

Il faut bien se rendre à l'évidence pourtant. Ils reposent maintenant six pieds sous terre et pour peu qu'on les ait aimés, la réalité nous étourdit -je n'irai pas jusqu'à dire assommer-. Et l'espace d'un instant, on ose enfin regarder autour pour se rappeler Notre inconstance. L'image de ceux qui nous entourent nous traverse l'esprit, comme des flashs, que l'on cherche à chasser au plus vite.


*Si même les Grands meurent, alors...*


Cet angoissant moment de lucidité n'est que trés bref. Tellement parfois qu'il est presque inconscient. Alors on peut continuer à oublier la mort pour pouvoir continuer, si ce n'est à vivre heureux, à vivre au moins...avec notre batterie d'immortels.

Non, Jimi Hendrix n'est pas mort.
Non, Claude François n'est pas mort.
Non, Maxime Laope n'est pas mort.
Et oui, mes parents et le conflit israélo-palestinien sont ETERNELS.


Pour tous ceux que j'aime, Dieu, je t'en prie, vise à côté.

mercredi 10 janvier 2007

Le monde: un monde à part

Cette année, pour la première fois, je me suis retrouvée libre de décider de la manière dont j'allais pouvoir passer ces fêtes de fin d'année. Pas de famille dans les parages, Jing partie en Suède: le choix n'était pas trés grand.... C'est pourquoi je souhaite remercier Dame Chance qui m'a souvent été souriante et qui, pour cette fois, a guidé mes pas vers l'Italie. Une nouvelle occasion de retrouver l'adorée Via Campanella et d'agrandir ma liste de notes sur ce qui peut bien se passer "ailleurs".

Mes recherches anthropologiques commencent à l'aéroport de Genève où j'ai l'occasion de constater que payer des biens en euros, appelle un "rendu de monnaie" en francs suisses, même s'il est possible pour le commerçant de rendre la monnaie en euros... Que l'accés aux toilettes vaut bien 2 euros (!), mais que ce prix n'est pas sans raison. Effectivement, le distributeur de savon arbore la marque de son fabriquant CWS ainsi que "The best hand soap", le distributeur de papier: "CWS The best toilet paper", et l'appareil pour se sécher les mains: "CWS, the best Hand-dryer". CWS, c'est the best! Tout s'explique...Mon périple de 3 heures dans l'aéroprt suisse s'achève déjà, mais je ne suis pas au bout de mes surprises, car le voyage continue.

J'arrive en Italie pour expérimenter Noël et le Jour de l'An. Assez classique je dois dire: réunion familiale...survoltée dans les deux cas! Successivement je me vois faire face à:

- Un oncle hilarant qui triche aux cartes exprés pour énerver son neveu

- Le neveu, à peine âgé de quatorze ans, qui envoie des répliques pas trés gentilles à son oncle, accompagnées de "Mamma mia"!

- Un autre oncle, trés doué, chanteur et musicien

- Un autre neveu, métalleux celui-là, qui m'a déclenché un fou rire difficilement répressible au moment même où du son est sorti de sa bouche

- Mes lamentables bredouillements quand il a fallu répondre aux tantes qui me posaient des questions

- Une cousine amoureuse d'un joueur de foot

- Un chien paralysé (le pauvre!)

- Un poney "Barbie"

Et enfin, au Jour de l'An, le génialissime Pietro, qui du haut de sa cinquantaine scande bruillament et d'une voie rauque sur sa guitare: "Je suis un petit poupon de bonneuh figu ureuh, qui aimeuh bien les bonbons et les confitu ureuh..."

Littéralement emportée et enthousiasmée par toute cette effervescence, je peux aujourd'hui affirmer que j'ai eu droit à l'une des meilleures fin d'année depuis toujours! Une véritable mine d'or que ce séjour, dont l'une des plus lourdes pépites fut mon passage à Napoli. Je me trompe peut-être en la qualifiant de "cas particulier" (mes connaissances de l'Italie étant assez limitées), mais force est de constater le contraste saisissant avec Rome.

Dès les premiers instants, elle nous propulse dans une atmosphère grouillante, peuplée de santons, de guirlande de piments rouges (porte bonheur), de tombola prémonitoire, d'icônes de la Vierge. Un incroyable monde de superstition dont les habitants ne semblent pas partager les mêmes valeurs que nous.
A Napoli, il n'est pas singulier de voir sur les marchés des vendeurs de cartouches de cigarettes ou de DVD illégaux installer confortablement leur étale avec en prime le poste de télé pour diffuser les films piratés. A Napoli, il n'est pas singulier non plus d'entendre une sono brailler les plus grands morceaux d'un chanteur célèbre chez les napolitains, mais inconnu du reste du pays. A Napoli, la culture populaire se mêle à une culture qui se veut plus élitiste, à l'image de cette statue aux traits antiques, au visage grave, le doigt levé au ciel et dont le socle, lui, porte un graffiti:"Parla Con Gesu" (Parle avec Jésus). Statue que je n'ai pas eu la présence d'esprit de photographier d'ailleurs...
Heureusement, d'autres petites originalités plutôt drôles ne m'ont pas échappées:

Santa...rgh!:



D'effrayants Pères Noël gonflables hantent certaines rues de Napoli.



Ciro fait la manche:

"Je m'appelle Ciro. Je suis un corbeau. Faîtes un don pour que je puisse manger." Vous avez déjà vu ça vous???


Pice end love:



Piss end Love, Peas and Love, Peece hand Love...


J'avais bien dit que l'allais adorer ces vacances!
Et puis, en parlant de Napoli:

L'icône religieuse, San Pelegrino, la mafia, les pick-pockets, les Ray Ban modèle "aviateur": Tout y est! Booh les vilains clichés! :p




P.S.: Quelle affreuse mise en page! Je modifie tout ça dès que Blogger a fini sa petite maintenance!!!

P.P.S.:"les habitants ne semblent pas partager les mêmes valeurs que nous." Nous qui?? Haha!

P.P.P.S.: "Que la Président il a dit: "E la vita. Che posso fare"" = "C'est la vie. Qu'est-ce que tu veux que j'y fasse?" :D